Monday, 26 August 2013

Souvenirs d'une rentrée cégépienne

Une petite nouvelle anecdotique m'a inspiré ce billet: c'était la rentrée des classes au Cégep de Chicoutimi, incidemment mon alma mater collégiale, jeudi dernier. Cette photo du Cégep de Chicoutimi téléchargée sur sa page Facebook a bien entendu été prise en automne, à voir les feuilles, bien après la rentrée des classes, donc, mais c'est tout de même cette image qui me vient en tête quand je pense au début des classes cégépiennes. En août, je trouve ça un peu tôt pour commencer l'année scolaire, néanmoins le cégep est sans doute le milieu scolaire qui m'a le plus fait oublier le sentiment mélancolique du retour à l'école, celui qui m'a donné le plus d'enthousiasme à la rentrée (même plus qu'à l'université). Même nouveau, malgré les craintes que j'avais face à un nouveau milieu, je ne me suis jamais senti autant comme un poisson dans l'eau, me faisant des amis aussi naturellement que s'ils étaient des voisins rencontrés dans le carré de sable dans lequel je jouais étant enfant.

Je me rappelle de ma première journée au cégep, enfin de mes premières journées, j'imagine que mes souvenirs ne sont pas exacts, mais je sais que j'avais une classe sur le "langage et analyse filmique" de trois heures au départ et une sur la bande dessinée en fin de journée. Entre les deux, un cours d'éducation physique (que j'exécrais) qui s'appelait je ne sais plus trop quoi, un cours de science humaine sur les sciences humaines, un de philosophie que j'ai dû faire déplacer et peut-être un autre. Après avoir dû changer les cours, j'avais neuf heures le lundi, j'étais donc raqué à la fin de la journée, mais le reste de la semaine était par conséquent allégé. Et puis à la fin de la journée, j'étais conquis. Mon cours de bande dessinée qui terminait ma journée était donné par Richard Boivin, que j'ai déjà mentionné ici. J'ai beaucoup appris dans ce cours, qui dépassait et de loin la bande dessinée. Mes années au secondaires ont parfois été pénibles, mais celles du cégep, je l'ai su dès la première journée, ont été les meilleures de ma vie estudiantine.

2 comments:

  1. 9 heures de cours, ça tue. À ma dernière session, j'avais 9 heures le jeudi, dont 8 en file de 10h à 18h, changeant de building à toutes les deux heures. Je dinais à 9h30 sans avoir faim, et j'étais mort à la fin, pour me taper une heure d'autobus, dont une fois en retard de 45 minutes à -30...

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  2. Oui, c'était un peu mortel, le lundi que j'avais.

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