Je ne suis pas un grand admirateur de Marcel Proust, que je connais très peu. J'ai lu Un Amour de Swann à l'université. Et c'est tout. Je connais bien entendu la fameuse histoire des madeleines. En fait, je crois que c'est le drame avec Proust: tout le monde le connaît sans l'avoir lu, tout le monde a une connaissance superficielle de son oeuvre. Moi y compris. Je n'ai jamais vraiment eu peur des briques, mais celles qu'il a écrites, oui. Allez savoir pourquoi.
Cela dit, j'ai trouvé sur le blogue de Filamots, lors de la récente publication de la photo du mois, une citation de Proust que j'ai beaucoup aimée. J'ai donc décidé de la reproduire ici sur ce blogue. Elle est tirée d'À l'ombre des jeunes filles en fleur. Je n'ai pas lu non plus, est-il besoin de préciser. Pour me faire pardonner ma profonde inculture, surtout sur un écrivain qui est peut-être le père de la vraie fiction, je reproduis donc ici cette citation: "Dans une langue que nous savons, nous avons substitué à l'opacité des sons la transparence des idées".
Moi aussi c'est un gros trou dans ma culture Proust! Je manque d’enthousiasme face à ses livres.
ReplyDeleteC'est un peu le même problème ici: je manque d'enthousiasme envers Proust.
ReplyDeleteProust, c'est pas une question d'enthousiasme, mais de persévérance.
ReplyDeleteAu bout du voyage, si on s'accroche, les fruits récoltés peuvent être incommensurables.
Comme les fruits du temps et de la mémoire.
Comme la vie...
Yves