Il ne faut pas juger un livre selon sa pochette, cela dit le succès de beaucoup de bouquins dépend de la couverture. J'ai déjà posé une question existentielle là-dessus, à laquelle ce billet est une réponse élaborée. Parce que je crois qu'on ne peut pas battre la pochette classique de la Série Noire de Gallimard, en terme d'intelligence, de sobriété, d'atmosphère, de tout ce qui fait acheter un bouquin. J'ai reçu mon premier Série noire à Noël 1997, c'était La position du tireur couché de Jean-Patrick Manchette. J'ai adoré, le livre plus que le roman je crois (lequel était quand même très bon, un très solide polar avec juste ce qu'il faut de profondeur). Par cela je veux dire que j'ai adoré la page couverture. Le jaune sur fond noir, très noir, le cadre blanc.Pour moi, Série noire représente l'esthétique parfait quand on considère un livre comme un objet.
J'ai plus tard dans l'année acheté des Séries Noires à la tonne. J'ai découvert Ed McBain, Tonino Benacquista et bien d'autres grâce à la couverture de la série. Bien sûr, je suis tombé sur des romans médiocres ou qui n'étaient pas mon genre de polar. Mais en général, être publié dans Série noire est un gage de qualité, une littérature populaire qui se lit sans honte. Maintenant, je lis surtout des romans policiers américains dans la langue originale, mais lorsque j'achète des polars français, c'est encore Gallimard qui est ma source de prédilection.
Et incidemment, je crois que la pochette de Série noire a influencé l'apparence de ce blogue.
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