Sunday, 13 November 2011

Moment de nostalgie dominicale montréalaise

Les dimanche ici sont souvent d'un ennui mortel. Tous les dimanche le sont, mais dans une petite ville c'est souvent pire. J'ai découvert les avantages de vivre dans une petite ville et j'ai appris à m'y faire, mais l'absence de vraie librarie qui se respecte (Oxfam et W.H. Smith, ça ne compte pas) me fait souvent souffrir, surtout le dimanche, parce que ça a longtemps été mon activité dominicale. Au moins on a une petite bibliothèque qui se respecte, mais elle est fermée le dimanche.

Durant mes années à Montréal, le dimanche était souvent moins douloureux: je me promenais sur l'Avenue Mont-Royal et m'arrêtais dans les bouquineries qui le jonchent, la plupart du temps à la Bouquinerie du Plateau. Je faisais souvent un cours du côté de Saint-Denis et je m'arrêtais au Renaud-Bray. Mais la plupart du temps, j'achetais un bouquin à la Bouquinerie ou sur une autre de ses conseurs. J'ai appris à acheter les livres usagés (qui souvent sont à l'état neuf) à Montréal. Et l'odeur des bouquineries! Suis-je seul à aimer l'odeur des vieux livres? Des livres en général en fait. Je revenais ensuite avec mon butin à l'appart. Le pure bonheur. Et voilà ça me manque.

1 comment:

  1. A Montréal quand j'habitais sur le plateau j'allais aussi à la Bouquinerie! Par contre c'était un peu plus difficile dans Hochelaga-Maisonneuve de trouver des livres!

    J'ai de la chance à Paris, j'ai beaucoup de librairies et de bouquinistes près du travail et de mon appart. Par contre c'est difficile de résister à la tentation d'acheter!

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