Tiens, parlons un peu de l'école et du merveilleux monde de l'éducation québécois. Je viens de lire ce billet de Richard Martineau.Une étudiante en deuxième année de bac, écrit ceci:
"Je ne sais pas si vous avez déjà essayé de passer cette partie du test mais, sérieusement, en tant que futur enseignant, est-ce qu'on a besoin de savoir ce que le mot « parcimonie » veut dire ? Pensez-vous qu'un enfant va arriver en classe un bon matin et me demander : « Madame, qu'est-ce que ça veut dire le mot parcimonie ?"
Ca m'a fait bondir Je méprise profondément les gens qui méprisent la connaissance et quand ce sont des profs ou de futurs profs je trouve la faute impardonnable. J'ai récemment blogué sur un prof profondément ignare. C'est décourageant de savoir qu'il a des héritiers.
OK, je veux bien croire que l'examen de français est profondément débile et mal adapté aux vrais problèmes des futur(e)s enseignant(e)s. Cela dit, il faut être en manque profond de vocabulaire pour ne pas savoir ce que veut dire "parcimonie" et avoir un dédain sérieux envers l'éducation pour ne pas vouloir l'apprendre. Comment peut-on désirer devenir professeur quand on ne veut pas apprendre soi-même? C'est une contradiction des plus fondamentales.
ReplyDeleteEt, peu importe l'examen (théorique évidemment; il y a des exceptions parmi certains examens pratiques, comme celui de conduite au Royaume-Uni parce qu'ils sont particulièrement pointilleux et qu'ils conduisent du mauvais bord sur des routes trop étroites), après trois échecs, si tu ne passes toujours pas, ton manque de volonté (ou d'aptitude, mais ce n'est pas le cas pour la langue maternelle) prouve que tu ne mérites pas une autre chance.
Assez étrange de vouloir enseigner le français tout en refusant de connaître la définition de parcimonie!
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