J,ai appris de mes parents qu'il neige et qu'il fait froid au Québec. (Surprise! Qui l'aurait cru, en janvier?). En froid, selon ce que je sais pas -40, mais ce n'est plus un janvier doux d'il y a peu de temps et pas le janvier vert de gris d'ici. J'ai soudain des envies de sentir le froid sur moi, ce qui me fait plus apprécier les soirées passées à l'intérieur et le confort. Je sais, il y en a parmi vous qui doivent me trouver masochiste. Mais je m'assume: un hiver froid c'est mieux qu'un hiver vert de gris et tiède. Et je parle maintenant d'expérience.
Et je me rappelle aussi que je n'ai pas patiné depuis des années. Ironiquement, les deux dernières fois que c'est arrivé, j'étais en Angleterre! Une fois dans un aréna à Oxford qui était plus une mare qu'une patinoire et une fois ailleurs, sur une glace ma foi fort convenable. J'ai quand même eu le bras broyé par ma femme (même pas ma fiancée à l'époque), qui n'était pas aussi à l'aise que moi sur la glace. J'ai appris à patiner sur le tard, vers dix ou douze ans, mais c'est l'un des seuls sports que je pratique correctement. Même si je n'en ai pas fait depuis des années, je lie étroitement le patin à ma québécitude et à mon identité familiale: du côté de ma mère on apprenait à patiner avant d'apprendre à marcher.
Le froid d'hier ne fut que passager mais quand même, il ne m'a pas déplu. Une journée par année, ça s'endure facile. Mais un vrai froid sibérien, venteux à souhait et plein de poudrerie, ça je n'ai pas vu cela depuis que j'ai quitté Chicoutimi. À vrai dire, ça me manque aussi. Tout comme l'anneau de glace, même si j'ai maintenant le canal Rideau à la place. Faudrait que j'y aille cette année, la glace est meilleure que l'an dernier. Trois jours à -20 et en dessous, ça aide.
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