Nous sommes encore en lendemain de Saint-Jean et j'ai pensé mettre encore un peu de musique québécoise, surtout que je n'ai pas pu fêter autant que je l'aurais voulu. Je ne brillerai pas par excès d'originalité ici, surtout après que mon frère ait découvert des chansons québécoises relativement peu connues et les aies mises sur son blogue. Il a toujours été plus tenance en recherche que moi. Sérieusement, allez voir son billet, il en vaut la peine. Il donne aussi un aperçu de ce qu'on écoutait, mes frères et moi, durant notre enfance.
Enfin, je mets ici Moi mes souliers de Félix Leclerc, l'une de mes chansons préférées de son répertoire. Nous allons partir en vacances bientôt ma femme et moi (on en a besoin) et le voyageur que je suis parfois trouve dans cette chanson une incitation au départ. Elle me fait aussi penser à ma condition de Québécois apatride. J'ai cette chanson en tête à chaque fois que je dois me défaire avec regret d'une paire de souliers usés, ce qui m'arrive plus souvent qu'à mon tour. L'interprétation ici est tirée d'une scène tirée du film (de la télésérie?) Les brûlés, dont je me rappelle encore quelques extraits lorsque mon père la regardait. Pas que je sois si vieux, mais le film (télésérie?) repassait de temps en temps. Je m'en rappelle peu, mais à en juger par cet extrait, c'était tourné de manière très professionnelle. L'atmosphère est particulièrement prenante: des colonisateurs se rendant dans le fin fond de l'Abitibi chercher un avenir meilleur dans une terre pourtant rébarbative, l'immense forêt semblant prête à les avaler. Avec la musique en plus, c'est une scène magnifique.
No comments:
Post a Comment