Alors que l'on s'apprêtait à quitter Montréal avec regret, des circonstances de force majeure nous forcent à rester un peu plus longtemps ici. Nous prolongeons donc nos vacances, même si nous ne sommes plus dans un esprit vacancier. C'est ce qui me frustre le plus dans toute cette aventure (enfin, "aventure", elle se caractérise par une certaine inaction): lorsqu'on a l'esprit à retourner au quotidien, lorsqu'on se résigne à la fin de nos vacances, le congé prolongé n'a rien de plaisant.
Tout de même, se faire annuler un vol à cause d'un volcan, ça donne le vertige. Toute frustration mise à part, il faut admettre qu'on se sent bien impuissant face à pareille manifestation de l'absurdité des forces naturelles. Quand j'aurai digéré le contretemps, j'essaierai de pondre un billet existentialiste là dessus.
Petite anecdote en guise de conclusion: mon petit frère a déjà eu une fascination toute geekesque pour les volcans.
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