Des nouvelles de moi, après une absence relativement longue du blogue. Je suis à Chicoutimi (le bout du monde du titre et de la chanson) depuis hier, après un bref séjour à Québec. Selon ce que je vois d'ici, la ville est prise d'une torpeur toute printanière, mais ma femme et moi sommes ici les seuls en vacances, il semblerait. Je vois que je suis un expatrié dans ces moments-là: j'ai perdu l'habitude du court congé pascal québécois. En Angleterre, il dure deux semaines.
Enfin, par contraste avec notre visite à Québec, le séjour à Chicoutimi est petit et intimiste. Je n'ai pas encore vu l'eau profonde du Saguenay qui donne son nom à la ville (et en passant, le nom de la ville devrait être Chicoutimi, pas Saguenay), mais j'ai revu des vieux amis, mon filleul et sa grande soeur, j'ai renoué avec le vieux linge et le printemps québécois (ainsi que sa nature profondément changeante). C'est donc un séjour tranquille, mais je crois que ma femme et moi en avions besoin. Je songe à me faire un marathon d'Omertà. Mais pour le moment, j'apprécie le farniente.
Bon séjour.
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