L'Halloween étant passée, j'ai commencé à lire autre chose que des histoires d'horreur. Je suis donc depuis le début de novembre en pleine lecture d'un roman policier passionnant de Boileau-Narcejac, un classique qui est la source d'un autre classique sans doute maintenant beaucoup plus célèbre, classique cinématographique celui-là. Je suis venu à la lecture de Celle qui n'était plus après avoir vu Les Diaboliques d'Henri -Georges Clouzot. Je suis un grand admirateur du réalisateur, en particulier mais pas exclusivement à cause de son Corbeau, dont j'ai déjà parlé sur ce blogue. Le roman de Boileau-Narcejac est très différent du film quant à son intrigue, il est également beaucoup plus introspectif dans son approche et n'a pas les répliques géniales de Clouzot. Cela dit, la matière première est la même dans les deux oeuvres: la banalité du mal. Les personnages ne sont pas des tueurs en série, des princes du mal mais des gens ordinaires qui sont sous l'emprise de leurs propres faiblesses, lesquelles les transforment en monstres, à leur plus grande horreur.
Dans un ordre d'esprit beaucoup plus trivial, j'ai choisi un bon moment pour lire le roman: l'action se passe au début de novembre. Pour moi qui aime les lectures saisonnières, je suis servi.
Plus bas, la bande-annonce des Diaboliques de Clouzot:
Quel bon bouquin!
ReplyDeleteC'est un mauvais cliché de dire qu'il transcende le genre, mais dans son cas c'est vrai: c'est un suspense existentialiste.
ReplyDelete