Tuesday, 1 September 2009

Chronique d'un retour au pays d'adoption

Je suis de retour en Angleterre depuis ce matin, j'essaie assez péniblement de m'adapter au décalage horaire. Je n'ai pas réussi à dormir dans l'avion, mais le voyage a été tranquille. Et, fait étonnant, même s'il y avait une file monstre à Heathrow, passer à travers les douanes a été rapide et la douanière était très gentille. Je rencontre souvent des douaniers suspicieux et tâtillons à l'extrême (j'ai peut-être une sale gueule?) et je passe une éternité aux douanes, mais je dois dire que la plupart des douaniers sympathiques que j'ai rencontrés étaient britanniques. Comparé à cela, on dirait que les douaniers canadiens me considèrent comme un déserteur.

J'ai éprouvé un petit pincement au coeur en quittant Montréal. Ca commence d'habitude dans le taxi, car l'aéroport est un lieu aseptisé où déjà le caractère d'une ville est perdu. Avant le départ, on a marché sur l'avenue Mont-Royal, j'en ai profité pour m'acheter quelques livres de seconde main dans une de mes bouquineries préférées. Une activité que j'essaie de faire à chaque retour au bercail. Avec le bagel au saumon fumé englouti avant le départ de l'appart, ça va atténuer pour un temps ma mélancolie d'expatrié.

Donc, je suis de retour en Angleterre. Il ne fait pas encore froid, mais le temps sec et venteux nous a suivis, de même que la légère baisse de température. Je crois que l'automne commence déjà à s'installer ici, timidement. Je manquerai encore une fois l'automne québécois, mais j'en ai au moins eu un avant-goût. Et les automnes anglais peuvent aussi être plaisants.

3 comments:

  1. Ah... la bouquinerie du plateau. C'est une de mes preférées à moi aussi.

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  2. Correspondent-Thank you.
    Jazz-C'est de loin la meilleure bouquinerie que je connaisse.

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