Cela dit, la vie n'est pas très différente depuis notre retour en Angleterre. Je parle français presque plus souvent en Angleterre via ma classe du samedi matin et avec mes collègues (enfin, une collègue française) au travail que je le faisais en France alors que j'étais dans un milieu presque totalement anglophone. Je me sens donc plus francophone en Angleterre qu'en France. Il est vrai que là bas, j'étais comme ici un étranger. Et j'étais un étranger au même titre que ma femme et ma belle-famille, la langue n'y change rien. Ici, je suis étranger comme ces Français(es) marié(e)s à des Britanniques, je partage donc plus avec eux qu'avec les autochtones gaulois. C'est donc une chose qui m'a frappé (à nouveau) lors du retour en Angleterre: j'y suis plus chez moi que de l'autre côté de la Manche.
Blogue d'un québécois expatrié en Angleterre. Comme toute forme d'autobiographie est constituée d'une large part de fiction, j'ai décidé de nommer le blogue Vraie Fiction.
Saturday, 28 March 2009
Chronique d'un retour à la normale
Cela dit, la vie n'est pas très différente depuis notre retour en Angleterre. Je parle français presque plus souvent en Angleterre via ma classe du samedi matin et avec mes collègues (enfin, une collègue française) au travail que je le faisais en France alors que j'étais dans un milieu presque totalement anglophone. Je me sens donc plus francophone en Angleterre qu'en France. Il est vrai que là bas, j'étais comme ici un étranger. Et j'étais un étranger au même titre que ma femme et ma belle-famille, la langue n'y change rien. Ici, je suis étranger comme ces Français(es) marié(e)s à des Britanniques, je partage donc plus avec eux qu'avec les autochtones gaulois. C'est donc une chose qui m'a frappé (à nouveau) lors du retour en Angleterre: j'y suis plus chez moi que de l'autre côté de la Manche.
Justement, aujourd'hui, je me suis acheté un cidre québécois appelé la "Bolée" du Minot, inspiré des cidres bretons. Bon retour en Angleterre. Ottawa/Gatineau, c'est aussi une espèce d'entre deux mondes anglophone/francophone, vu que c'est entre le Québec et l'Ontario. Par moments, on se sent un peu comme dans Twilight zone...
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