Saturday, 28 March 2009

Chronique d'un retour à la normale

Nous sommes de retour en Angleterre depuis mercredi soir. Le séjour en Bretagne a été on ne peut plus tranquille, si ce n'est du rhume qui ne m'a pas quitté. En fait, c'est à cause du rhume et de la fatigue généralisée. J'étais de retour au travail vendredi, le rhume ne m'a pas quitté. Le temps passé en Bretagne était donc un temps de pur farniente. Nous n'avons pas joué aux touristes. Il faut dire que c'était nore troisième voyage là bas en un an, le paysage commençait à être familier. Enfin, entre deux quintes de toux, j'ai parlé français, ce qui est déjà ça de pris. Ah oui, et j'ai pris en photo un lézard, photo que vous pouvez voir en haut de ce billet. Je l'ai placée là parce qu'il fallait bien la placer quelque part. Étrange qu'en Bretagne une créature pareille soit commune, alors qu'on n'en voit pratiquement aucune en Angleterre. J'imagine que la photo me vaudra quelques commentaires, plus que le sujet principal de ce billet.

Cela dit, la vie n'est pas très différente depuis notre retour en Angleterre. Je parle français presque plus souvent en Angleterre via ma classe du samedi matin et avec mes collègues (enfin, une collègue française) au travail que je le faisais en France alors que j'étais dans un milieu presque totalement anglophone. Je me sens donc plus francophone en Angleterre qu'en France. Il est vrai que là bas, j'étais comme ici un étranger. Et j'étais un étranger au même titre que ma femme et ma belle-famille, la langue n'y change rien. Ici, je suis étranger comme ces Français(es) marié(e)s à des Britanniques, je partage donc plus avec eux qu'avec les autochtones gaulois. C'est donc une chose qui m'a frappé (à nouveau) lors du retour en Angleterre: j'y suis plus chez moi que de l'autre côté de la Manche.

1 comment:

  1. Justement, aujourd'hui, je me suis acheté un cidre québécois appelé la "Bolée" du Minot, inspiré des cidres bretons. Bon retour en Angleterre. Ottawa/Gatineau, c'est aussi une espèce d'entre deux mondes anglophone/francophone, vu que c'est entre le Québec et l'Ontario. Par moments, on se sent un peu comme dans Twilight zone...

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