Tuesday, 31 March 2009

L'état des stocks

Je n'ai pas blogué sur de la nourriture, la gastronomie ou la boisson depuis un bout de temps, mais aujourd'hui les circonstances me forcent à le faire à nouveau. Enfin, "me forcent", disons plutôt que j'aime bien parler de ce dont je vais parler. Dimanche dernier, j'ai commencé à entamer ma dernière jarre de beurre d'arachide. Le beurre d'arachide a une importance capitale dans ma relation avec ma terre d'origine, il va donc falloir que je songe à me restocker. Je n'en mange que les fins de semaine quand je travaille, mais je serai bientôt en vacances, ce qui signifie que ma consommation va augmenter, puisque j'en mangerai à chaque déjeuner. Mes réserves vont par conséquent sérieusement baisser. Je songe donc sérieusement à en commander.

Monday, 30 March 2009

Life and ambition

Since I started my new job, I don't have much time to blog. Or I don't take time to blog much, mea culpa. I want to keep this blog alive though, and especially to keep it interesting.

So I am working as an almost teacher, five days a week, full time, and also on Saturday. My life has changed in a few weeks. I am more tired in the evenings (well duh!), but also happier. The British school system is slowly getting more familiar to me. I am getting closer to becoming a full fledged teacher. That has been my most constant ambition for a few years, although I did harvest other ambitions from time to time. Strange creatures, ambitions. When your perception widens through experience, your ambitions either get more modest, or they increase life your vision of the world. As a teenager, I had wanted to become a great writer, then a great opera singer (or at least one that could be on stage for a full night), a great actor, etc. I fulfilled some ambitions already: I studied in a foreign country, I got into direct contact with other cultures, I got a PhD. As I grew older (and wiser?), I kept my teaching ambitions, briefly put on ice when I made the mistake to try the private sector, and I also developed ambitions that are more down to earth (and often more meaningful). Still, what I am accomplishing, I am doing it in a foreign country. I never though I would become an expat, but it was always in the back of my mind, not a wish but a possibility.

Saturday, 28 March 2009

Chronique d'un retour à la normale

Nous sommes de retour en Angleterre depuis mercredi soir. Le séjour en Bretagne a été on ne peut plus tranquille, si ce n'est du rhume qui ne m'a pas quitté. En fait, c'est à cause du rhume et de la fatigue généralisée. J'étais de retour au travail vendredi, le rhume ne m'a pas quitté. Le temps passé en Bretagne était donc un temps de pur farniente. Nous n'avons pas joué aux touristes. Il faut dire que c'était nore troisième voyage là bas en un an, le paysage commençait à être familier. Enfin, entre deux quintes de toux, j'ai parlé français, ce qui est déjà ça de pris. Ah oui, et j'ai pris en photo un lézard, photo que vous pouvez voir en haut de ce billet. Je l'ai placée là parce qu'il fallait bien la placer quelque part. Étrange qu'en Bretagne une créature pareille soit commune, alors qu'on n'en voit pratiquement aucune en Angleterre. J'imagine que la photo me vaudra quelques commentaires, plus que le sujet principal de ce billet.

Cela dit, la vie n'est pas très différente depuis notre retour en Angleterre. Je parle français presque plus souvent en Angleterre via ma classe du samedi matin et avec mes collègues (enfin, une collègue française) au travail que je le faisais en France alors que j'étais dans un milieu presque totalement anglophone. Je me sens donc plus francophone en Angleterre qu'en France. Il est vrai que là bas, j'étais comme ici un étranger. Et j'étais un étranger au même titre que ma femme et ma belle-famille, la langue n'y change rien. Ici, je suis étranger comme ces Français(es) marié(e)s à des Britanniques, je partage donc plus avec eux qu'avec les autochtones gaulois. C'est donc une chose qui m'a frappé (à nouveau) lors du retour en Angleterre: j'y suis plus chez moi que de l'autre côté de la Manche.

Monday, 23 March 2009

Monday miseries

I have been in Brittany since nearly a week now and my cold has not even diminished. It disturbs my sleep (read: it keeps my wife and I awake) and it makes my life much less enjoyable. I came here to relax, but I am not relaxing much. It would be worse if I was working with a cold, but it is still frustrating.

I thought the trip in Brittany would make this blog more exciting, with cool new pictures, musing on French culture and maybe even a little bit of pseudo-poetic aphorisms. Because of my health, it didn't work out that way. I am not blogging much so I will not complain much. And this blog did not get any really witty entry since forever. I will try to make amend.

It's a beautiful day outside. I will try to make the best of it, hoping that it will get rid of the cold.

Sunday, 22 March 2009

Les sucres

C'est le temps des sucres au Québec et je le manque. Marie-Claude Lortie parle de la cabane à sucre du Pied de Cochon dans son blogue. Cela m'a rappelé que je n'ai pas visité de cabane à sucre depuis une éternité. Cela dit, je me contenterais de beurre d'érable. Je manque le temps des sucres depuis que je suis installé en Angleterre. ce serait bien d'introduire la tradition ici (enfin, ici présentement est en Bretagne, je veux dire bien sûr dans la Grande Bretagne), mais je ne sais pas faire grand-chose à part des grands-pères à l'érable et ma femme n'aime pas trop les produits de l'érable de toute façon.

Saturday, 21 March 2009

Printemps breton

C'est aujourd'hui le premier jour du printemps, il fait un temps superbe avec un peu de vent, un jour de printemps comme je les aime. Je me suis levé tard, ayant passé la nuit et le matin à récupérer des nuits perdues à tousser. Je prends du mieux, mais le rhume n'en finit plus de finir et il revient parfois avec des quintes de toux virulentes. Sans compter que ma femme a fini par l'attraper. Le rhume est toujours pire au printemps, une autre raison qui fait que je n'aime guère cette saison. Ca me gâche un peu mon voyage: je ne peux pas boire beaucoup, alors je ne profite pas du cidre breton.

Friday, 20 March 2009

Recovering in Brittany

I am on holiday in Brittany since last Wednesday. It will be a relaxing holiday, or at least I will try to make it so. I have a cold that is very strong at the moment and it keeps me awake at night, so I am very tired. I also have a very sore throat, which you can hear in this video. I sound like a crow.

I think my first few days of work got me by surprise. It is a lovely job I have, but it is exhausting. The long commuting and my Saturday job (which I love so will keep it) ended up getting the better of me.

Wednesday, 18 March 2009

A prayer to Saint Patrick

I don't believe in God, and I know you will not hear me as you have been dead for some time now, but I always had a special liking for you, among all the Catholic saints. As a borderline atheist, a prayer to a dead man is pretty pointless, but it would be only fair to give an homage to the Saint who gave the name to one of my favourite celebrations/holy days of the year. I love your day as I always loved your people. I love Ireland, don't ask me why, I just do. It's one of those irrational connections one gets sometimes. I have been in Ireland once, I visited Dublin, and I loved every moment of it. There is that Irish charm you know, it makes you want to come back. You got caught by it too, as you allegedly got back there after being enslaved by the locals. I did not celebrate your day as much as I should have, as I got very busy today. It should be a national holiday, but there you go. I was working. I still managed to drink two Guinness in a local pub, which did not get me drunk but will leave with me a bit of melancholia for tomorrow. Tomorrow, my wife and I will travel to France, where you were rumoured to be from, and in Celtic Bretagne, so we shall not be so far away, culturally, from Ireland. I did not celebrate Saint-Patrick's Day as much as I should have, but I still made a point to commemorate it. So if you are indeed up there and not not just dead (as you probably are), keep the hangover to the melancholia level and keep our journey safe (should I ask this to Saint Christopher instead?). In any case, you are the patron saint of a great, admirable nation.

Monday, 16 March 2009

Londres vue de haut

Hier, ma femme et moi sommes allés à Londres pour faire une petite visite elliptique (je sors les grands mots) au London Eye. Elle en fait un compte-rendu ici. Je vais essayer d'en montrer une différente perspective. Ma femme et moi-même sommes un peu sujets au vertige, mais je n'ai rien ressenti de tel lorsque j'étais en haut. J'avais une impression nettement différente lorsque je suis monté dans la tour Eiffel en septembre dernier. Là, j'avais vraiment l'impression d'être sur un nid de métal sur le point de tomber au moindre coup de vent. Mais il y avait beaucoup de différences entre l'expérience de Paris et celle de Londres. À Paris, c'était la nuit, le temps était pluvieux, il y avait également (et surtout) un vent froid que l'on sentait souffler partout. La tour Eiffel avait des allures de cathédrale sinistre (d'ailleurs elle serait le lieu idéal pour une histoire terrifiante). Au contraire, notre visite au London Eye s'est faite par un temps splendide et en milieu de journée. Les cabines (est-ce le mot juste?) sont aussi séparées plus ermétiquement du monde extérieur que les étages de la tour Eiffel. Nous étions donc dans un cocon presque aussi confortable que notre salon, mais avec une vue plus grandiose. Londres n'est pas belle de partout, mais vue de haut elle a un certain charme, pour ne pas dire un charme certain. Je n'aimerai peut-être jamais la ville, mais je vais pouvoir l'apprécier un peu plus. Je laisse ici quelques photos de l'expérience pour la postérité.

Saturday, 14 March 2009

Saint Patrick's Day soon

I am quite busy with different things happening in my life, with the job(s) and all, so I might not have time to commemorate Saint Patrick's Day on this blog or in the real world. I love Saint Patrick's Day, but I am not sure if I can celebrate it the way it should be this year, sadly. I will try to drink a Guinness, if I can find the time. Until then, I tought I would give you the Give Up Yer Aul Sins version of the biography of Saint Patrick. The Irish children voices make it absolutely adorable:

Friday, 13 March 2009

Number 13

It's Friday the 13th. Pretty uneventful in itself, but it was the end of my first week of work and I am happy.Exhausted, but happy. I don't blog much these days, and this blog entry is pretty much insignificant, but a Friday the 13th is something that happens rarely enough in a year to mention it.

Thursday, 12 March 2009

S'habituer à la beauté

J'ai donc maintenant un travail, lequel me tient occupé une bonne partie de la journée. Il me fait également voyager beaucoup, devant me rendre à Windsor chaque jour. Du train d'où je voyage, je vois donc le Château de Windsor matin et soir. C'est un bâtiment superbe, immense, majestueux, qui m'a longtemps impressionné. Mais de le voir ainsi quotidiennement, tout aussi majestueux qu'il puisse être, je finis par le trouver juste...là. Il est devenu un simple élément du paysage, une image d'arrière-plan. C'est un peu dommage, mais c'est ce qui arrive dans un pays avec de l'histoire et l'architecture pour le prouver.

Cela dit, je trouve toujours adorables les lapins qui observent le train passer.

Monday, 9 March 2009

Big fluffy felines

Well, it was my first day of work today, as I said here, but I do not want to neglect blogging, especially since this blog has been fairly quiet these days. This weekend, we went to my wife's goddaughter's birthday party. The hostess (my wife's cousin) has those two gigantic cats with long fur (see the picture above), which I felt in love with right away. They were just quiet and sociable, not wary of the children who could stroke them as if they were big teddy bears. I have to say, I do prefer leaner, more "feline" shaped and even a bit feral cats. I often have the impression that cats are little tigers, these ones were more like overfed lions. That said, I am always a cat lover, so I was happy to be in the presence of some. I could have spend the day stroking them. Any cat is good for company. Actually, cats make for the best company: they are quiet, beautiful and, when they deem you worthy of their love, are full of quiet, contained affection.

Retour au travail...

C'était ma première journée de travail aujourd'hui. Je suis un peu rouillé je crois. Même si je travaille depuis octobrre 2008, avoir un emploi régulier, à temps plein et sûr est différent de ce que je fais à temps partiel, surtout que je dois me déplacer beaucoup. Les retards du train ce matin n'ont pas aidé. Enfin, je suis de retour, épuisé mais satisfait. J'ai hâte de prendre un rythme de croisière. Fait à noter également, ça fait du bien de voir autre chose que l'appartement.

Friday, 6 March 2009

Musing on the nineties

I don't know why, but I have been thinking of the nineties recently. It is the decade when I spent all my teenage and my early adulthood, and yet it is in history almost a non-event, stuck between the end of the Cold War and the beginning of the new millennium, which of course started with 9/11. Looking back at it, the nineties were a time of insouciance.

It is difficult to explain the atmosphere of a decade you went through. The feeling of decade can be best illustrated through its musical environment. I never cared that much for its music, although I remember fondly listening to Metallica's Black Album with my then teenage friends. I was not and I am still not a big fan of Metallica, but I loved some of the songs. It seemed that it was the only contemporary thing playing, the only thing I remember of the early 90s anyway. I started listening to Pink Floyd then, which might explain partially why the music of the time did not make a lasting impression on me: I was two decades late and couldn't care less. It went on like this. The group I was hanging around with spent evenings singing bad songs they barely understood, repeating the song ad nauseam. I didn't like the people I was hanging around with, to be honest, not most of them anyway, but I am still friend with some.

You can see that I am not always nostalgic about the nineties. I was not very popular at school (read: considered way too geeky). Even some of the teachers did not like me much. The only time when I got thrown out of a class was in high school, when I laughed a bit too much and too loudly of our religion teacher. He was an ignorant, mediocre, Catholic sort of man, not fundamentalist but full of naïve faith, therefore he was popular, but I just couldn't stand the dogmas he could not himself grasp. The educational system was still deeply Catholic, and although I still had faith I was starting to grow a dislike for what I considered a illegitimate authority. There was also a history teacher who did not like me, even though I was a good student. I was probably too good for her own taste. There were too many ignorant teachers around, it quickly got on my nerves. Only a few were downright bad, but it was enough to drive me mad. I remained unpopular among my peers until I reached cégep, where I had an easy ride and had great fun until university. It was a time of insouciance, as I said.

The best and worst of March

I took this picture this morning, it illustrates what I love and hate about March and Springtime in general: sunny even in the morning, but cold. It is not quite Spring yet, but it sure looks like it: I never know what to wear. I thought I would put the pic here as it exemplifies what I said in this entry and also because I would change from pictures of food and drink I usually put. That said, there are a lot of things to look forward to this month: I have a job, starting on Monday! It does not pay much, really, but it pays, it is relatively secure, it can lead to more important position and it is a teaching job. As it is relatively quite far from where I live, it will probably exhaust me, but I am so happy to see something else than the walls of the flat (I love attics but to a degree) that I will not complaint about it. Not right away anyway. We will have a short trip in France soon, so I can enjoy some holidays and relax a bit. Wonder how March is down there.

Wednesday, 4 March 2009

Burgess en français

Le désoeuvrement ne mène pas nécessairement aux vices, on peut parfois être désoeuvré (comme moi aujourd'hui), mais on peut aussi trouver des trésors. Ainsi, j'ai trouvé aujourd'hui des extraits vidéos d'entrevues d'Anthony Burgess à la télévision française (et une entrevue audio), entrevues la plupart du temps menées par Bernard Pivot (il aimait bien Burgess, semble-t-il). Ce sont seulement des extraits, mais on peut acheter les émissions complètes (c'est bon à savoir pour des jours plus fastes). Il y a en fait une entrevue intégrale, celle-ci, que j'ai écoutée avec fascination. Cela dit, même les extraits, quand on peut l'entendre parler, sont particulièrement intéressants. Le français de Burgess est souvent laborieux, son accent est à couper au couteau, je connais déjà son opinion sur la plupart des sujets abordés, mais c'est tout de même un plaisir. C'est étrange, ses intonations me rappellent parfois un peu celles de sa femme lorsqu'elle m'a parlé français.

Monday, 2 March 2009

Those two treacherous months ahead

So it is March since yesterday. It means that, although it is still technically winter, Spring is on its way. For me, just like Autumn starts with the first day of September, Spring really starts with March and ends with the last day of May. So you probably presume that I am a happy man right now, but I am not the most enthusiastic fan of Spring, not of the first two months ahead anyway. Although I was born in April, although we are entering the time leading to Easter, although it is only two weeks or a bit more until Saint Patrick's Day, I find March and April deceitful and malicious. Springtime might be the time when daylight comes back and when temperature gets warmer, but it is also the time when the weather changes quite a lot. I don't dislike Spring, I just don't trust it. I celebrated my birthday in days that almost looked like Summertime, in some others that looked like cold January. Same goes with Saint Patrick's Day or Easter. One just cannot trust it, in England or in Québec. So although I cannot wait for Summertime, I am dreading the two months ahead. Those two treacherous, untrustworthy, two-face months.

Des choses à souligner

La fin de semaine vient de passer et j'ai oublié de souligner certaines choses. D'abord, le 25 février était l'anniversaire de naissance de ce blogue. On peut lire mon premier billet ici. Mon premier billet en anglais est ici, et c'est le premier d'une longue série de confessions sur mon incroyance. Ensuite, nous sommes au début du mois de mars, ceci est donc mon premier billet du mois et cela veut dire que le printemps est en route et que malgré cela l'hiver n'a pas fini de se faire sentir.

Ah oui, et c'est aujourd'hui que l'autobus athée circule dans Montréal. J'y reviens souvent, je sais, mais c'est une initiative salubre par les temps qui courent, alors que trop de fanatiques religieux ont eu une "free ride" comme on dit en anglais.