Nous revenons d'une promenade. La température étant superbe, pas encore trop chaude et ensoleillée, on s'est dit qu'il fallait en profiter, alors ma femme a abandonné l'ordinateur et moi la lecture de Persépolis. Les rues étaient bondées de monde, le parc près de la rivière aussi et c'était très agréable. On serait restés plus longtemps n'eut été du rhume des foins de ma chère et tendre épouse. Ce n'est quand même pas drôle pour elle, ça lui gâche un peu son appréciation du monde extérieur. Quand on a commencé à sortir ensemble, il y a des années de cela, on s'était rendu compte qu'elle n'a pas ce problème à Londres, sauf quand on est proche d'un parc. Ici et ailleurs, en général, elle a le rhume des foins peu importe si elle est entourée de verdure ou de béton. Même à Manchester l'année dernière, ville de béton par excellence, elle avait été affectée.
Tout ça pour dire qu'on aurait peut-être dû aller à Londres aujourd'hui, mais on n'était pas d'humeur aujourd'hui. On avait besoin d'un peu de farniente en fin de semaine. Vous remarquerez que ce blogue est parfois d'une trivialité affligeante. Mais ça vient avec le farniente: il n'y a pas grand-chose à rapporter dans ma vie en ce moment.
Autre anecdote sans importance: on a eu la visite de deux guêpes aujourd'hui. Il en arrive presque à chaque jour, ce qui me fait soupçonner l'existence d'un nid pas loin. Quand j'étais jeune, il y en avait un énorme accroché à la remise chez nous. Mon père et son jardinier l'ont détruit une fin d'après-midi avec de l'insecticide et de l'eau. Je me rapppelle encore des guêpes paniquées qui revenaient constater l'ampleur des dégâts. C'était quelque chose à voir.
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